Kyoto Tower

Hier, Kyoto Tower. On ne peut pas la rater. Elle est juste à côté de la gare et, avec ses plus de 100 m de haut, on la voit de loin !



Nous avons décidé de nous offrir une petite vue du ciel depuis la plateforme d'observation.



Ici la vue porte loin... surtout avec les super-jumelles mises à disposition des visiteurs.


Avec mon petit 70-300, j'ai préféré les vues ferroviaires.



En sortant, on a trouvé une autre espèce de Kyoto Tower : la mascotte ! Et un support spécialement placé pour les appareils photo, pour se tirer l'autoportrait avec la tour.

Palais impérial

On avait essayé de se renseigner sur le Web depuis Grenoble. Pas facile de visiter le Palais Impérial de Kyoto. Il faut obtenir une autorisation spéciale auprès d'un bureau représentant de la famille impériale. Il faut réserver une place pour l'une des visites programmées, et ces visites sont complètes des mois à l'avance !

Puisqu'on est là, on y va quand-même, ça coûte rien. Et là on tombe sur une journée spéciale, pour l'arrivée du printemps. Visite libre pour tout public ! On a juste à passer une fouille des sacs à l'entrée et... à supporter la foule ! On n'a vu que l'extérieur, et c'est un complexe immense. Ça valait bien le détour, à condition du moins de ne pas être agoraphobe. Il y avait vraiment beaucoup de monde, ça a été du boulot ne ne pas trop le faire apparaître sur les photos.











Dans l'enceinte du palais, il y a des jardins qui sont entretenus avec une minutie surprenante. Pas un petit caillou au mauvais endroit !




Et il y a aussi les fameux cerisiers en fleur.


Le flot de la foule finit par nous entraîner vers la sortie.


Après la visite, nous avons fini l'après-midi dans le parc du palais. Ici il y a beaucoup de gens qui viennent se promener un peu,


portant parfois de jolies tenues.



Beaucoup photographient la floraison des cerisiers.



Alors, pourquoi pas nous ?




On a aussi cherché des petits lutins au pied des arbres,


et trouvé des pommes de pin...


...et des tortues.

Distributeurs

Vous vous souvenez de l'épisode des deux Furieux à Kurashiki ? J'avais à cette occasion découvert les distributeurs de boissons qui vendent des cannettes de café chaud.


Depuis j'ai fait une mauvaise expérience : des fois on se fait servir du café froid ! Heureusement j'ai fini par comprendre l'astuce. Regardez bien ce distributeur :


Vous remarquez l'étiquette de couleur sous chaque prix ?


Eh bien, ces couleurs, c'est un code ! Fond bleu = froid, fond rouge = chaud. Je ne me fais plus avoir maintenant ! :-)

Nijo castle

Mardi, le Nijo castle, l'un des incontournables de Kyoto. On n'a pas été matinaux ce jour là. La dame à l'entrée nous a dit « On va fermer, vous avez 20 minutes pour faire le tour ». Alors on est allés en vitesse. Cette demeure de shogun est très belle, mais vide à l'intérieur.




Ses jardins sont tout aussi intéressants que ses bâtiments.



Après la visite, nous avons longuement marché, mais en évitant les longues artères. Les petites rues de Kyoto ont un charme particulier. Ça respire le calme et ça sent la vie de tous les jours. Une atmosphère bien différente des lieux touristiques.



En marchant comme ça, on a fini au bord du fleuve Kamo, lieu de promenade apprécié de kyotoïtes, bordé de petits restaurants qui ont leurs terrasses face au fleuve.



La nuit nous est tombée dessus dans l'un des quartiers les plus commerçants de la ville. Au moins c'est facile de trouver à manger !

Musée des Mangas

On est allés visiter le Musée international des Mangas lundi. Oui, on est un peu en retard dans notre récit... alors on va faire bref, histoire de rattraper. À l'intérieur, on ne peut pas prendre de photos. Voici à quoi ressemblait la cour du musée, vue de la rue. Dans le musée, on peut emprunter des mangas et les lire à l'intérieur ou, quand il fait beau, dans la cour.


Ils ont une collection énorme. Malheureusement elle est presque entièrement en Japonais, ce qui est un peu beaucoup frustrant. Mais il y a aussi une exposition très intéressante où ils montrent l'évolution des mangas à travers l'histoire, et aussi comment ils ont été influencés par les comics américains et par la BD franco-belge, et comment ils ont à leur tour influencé ces deux genres, ainsi que les BD d'autres pays d'Asie.

À la fin de l'expo, nous nous sommes installés pour lire un peu (oui, ils ont quand-même quelques mangas en français)... jusqu'au moment où on a dû partir parce qu'ils fermaient !