jeudi 31 mars 2011

Kurashiki, la Venise japonaise

Un peu bizarre le Kurashiki Station Hotel. Il faut marcher dans une rue sans trottoir, entrer dans un immeuble, prendre l'ascenseur jusqu'au cinquième et là, on trouve l'accueil. Et c'est le moins bien des hôtels où on est passés. Peut-ête que si la chambre n'avait pas senti le tabac ça aurait été très bien.


Le soir on est entrés dans un restau style cafétéria, et on a fait nos gaijin en allant nous assoir et attendre la serveuse. En fait non. Ici, avant de s'asseoir, il faut choisir son plat et le payer dans ce distributeur de tickets repas. Après on peut aller s'asseoir.


Ce matin on est partis visiter la ville, en commençant par le sanctuaire shinto de Atchoum Achi, qui est sur une petite colline.


Au début de la montée nous avons rencontré un vieux monsieur, tout petit, tout souriant et débordant d'énergie, qui s'est improvisé notre guide. J'essayais de ne pas me faire distancer en prenant des photos (c'est qu'il cavale !) pendant que Julie cherchait à retrouver dans quel manga elle avait bien pu rencontrer ce personnage (c'était le grand père dans Ranma ½).


Arrivés en haut, il a fait une prière. Puis il a signé le livre d'or du sactuaire, et nous a incité à faire de même (on y a mis les seuls caractères latins). Puis il nous a dit au revoir et est parti comme il était arrivé, de son pas rapide et joyeux, nous laissant seuls visiter le lieu. Et on était bien seuls, à se demander si on était les plus matinaux des touristes.





Ensuite nous sommes descendus, de l'autre côté de la colline, vers la vieille ville.




Là j'ai voulu tester l'un des nombreux distributeurs de boissons qu'on trouve au Japon à tous les coins de rue. À ma bonne surprise, les cannettes de café ce n'est pas du café glacé, mais bel et bien du café chaud (d'où les gants).


On marche encore un peu et on arrive au canal. Là on comprend pourquoi certains appellent Kurashiki « la Venise japonaise ». C'est un lieu très joli, très romantique, et qui incite à prendre son temps. Et c'est plein de touristes japonais !



On a alors pris le temps de jouer avec le sténopé et le zone plate que Julie m'a offerts.



Puis on a demandé à un touriste japonais de bien vouloir nous prendre Julie et moi en photo.


À midi, au restau, on a rencontré une dame qui, sans doute curieuse de voir des touristes étrangers, nous a demandé d'où on venait. Puis elle nous a demandé « Saito shin ? ». Oui, oui, nous saito shin ! On vous laisse deviner ce qu'elle voulait dire...


Encore un petit tour dans des recoins un peu moins touristiques de la ville. Il semble que la langue française est à la mode par ici : esthétique Nice – côte d'Azur, pâtisserie La Vierge, bistro Petit Lapin... C'est peut-être normal pour la ville japonaise des amoureux.


Allez hop ! On reprend le Shinkansen, direction Hiroshima !

mercredi 30 mars 2011

Réponse à post à quizz

Tout d'abord, un grand merci pour vos réponses qui nous ont fait hurler de rire !
Les deux réponses ont été trouvées mais pas ensemble. Alors je me triture les méninges pour savoir qui a gagné...
Mais sans plus attendre, les réponses :


 En premier lieu : un escalier mécanique. Qui m'a rendue chèvre à faire en sorte qu'il ne soit pas trop flou parce qu'il se mettait en route dès que je m'approchais. Les détecteurs de mouvement, c'est cool mais pas pour les photos...


Deuxième photo : la structure de toit de l'aéroport de Pékin. Un assemblage assez hallucinant et tout à fait esthétique. Les cages vertes que vous voyez au premier plan sont des puits d'ascenseur.

And the winner is... Hélène et Virginie ! Je me suis donc décidée pour ex-aequo et vous aurez chacune une petite kawaierie à notre retour.

A très bientôt pour la suite de nos aventures !

Journée à Himeji

Le système ferroviaire au Japon est super. On va à la gare, on saute dans le premier train (on a rarement longtemps à attendre), et hop ! nous voilà à Himeji ! Là on se retrouve dans un lieu qui ressemble un peu au quartier chaud d'Osaka qu'on vient de quitter : même genre de galeries couvertes, avec des petits commerces tout le long. Pourtant, l'ambiance nocturne y est quelque peu différente...


C'était à se demander si on trouverait où dîner. On avait envisagé le restau de l'hôtel, mais celui-ci était plein. On a finalement atterri dans un restau un peu chic, de style traditionnel, et où ils ont un poulet grillé sensationnel. Puis ils passent du jazz pendant le repas, ça ne gâche rien. Il y a un seul employé qui parle anglais, et heureusement qu'il était là... En entrée j'ai eu droit à deux portions (la mienne et celle de Julie) de petits poissons qui te regardent quand tu les manges. Miam !



Mercredi matin. La grande attraction d'Himeji est son château. Nous avons donc été un peu déçus en apprenant qu'il était en cours de restauration, caché derrière un immense échafaudage. Alors, faute de mieux, nous sommes allés visiter l'échafaudage...


...et c'était super ! L'échafaudage en question est en fait un bâtiment provisoire construit tout autour du château, avec à l'intérieur une exposition expliquant le travail de restauration qui y a lieu et avec vue sur le chantier. On y apprend bien plus qu'en visitant un château dans son état normal. À côté du bâtiment en restauration, il y a d'autres bâtiments dont l'intérieur est aménagé en musée.


On nous rappelle que ces lieux avaient une finalité essentiellement militaire.


Il y a aussi diverses cours, passages, jardins et petits bâtiments pour stocker la nourriture.



Les figures au bout de ces tuiles sont des armoiries de seigneurs féodaux.


Après cette longue visite, nous avons déjeuné une soupe de pâtes et crevettes géantes dans un petit restau sans prétention, dont la tenancière, très gentille, nous a fait signer le vingt-deuxième volume de son livre d'or.


Puis départ pour notre destination suivante : Kurashiki. Oui, ce fut une journée un peu courte, mais ce coup-ci on a voulu se garder un peu de temps pour se reposer.

mardi 29 mars 2011

Kinki Hotel. Visiblement, le nom n'était pas du à la préfecture du même nom...

Enfin, l'hôtel lui-même était très bien, très propre.
Le quartier autour, et bien, était... kinky...

Sans rire, Osaka est une ville surprenante.
Le soir, dans le quartier à côté de la gare, c'est néons à profusion, crieurs de rue, salles de pachinko et bars à filles tous les 10 mètres. Comment, bars à mecs ? J'en ai pas vu en tout cas.



Le jour, Osaka se transforme. (Forcément, tous ceux qui ont fait la fête la veille sont fracassés...) De ravissants jardins longent la rivière et il y a plein d'animations qui sont prévues là. (Mais pas aujourd'hui.)
Le château d'Osaka s'étend sur un terrain immense et on a eu la chance de voir un cerisier du Japon en fleur.




En fait, il semblerait que nous soyons en avance pour la floraison des cerisiers et seules certains espèces commencent déjà à fleurir, les "early birds". Un volunteer guide, Shirai San, nous a montré les alentours de la tour principale du château, en nous expliquant les principes de sa construction. Certaines des pierres sont immenses et pèsent 100 tonnes.


Les pierres viennent d'assez loin, il a fallu les descendre d'une montagne puis construire des radeaux qui les amènent jusque dans la baie d'Osaka. Sachant qu'un radeau peut porter une pierre de 10 tonnes, combien aura-t-il fallu de radeaux pour amener ces pierres de 100 tonnes ? (Non, elle est trop facile celle-là, vous ne gagnerez pas de lot avec.)

Un petit tour du côté de la baie et, le temps de rentrer, il était déjà 18h !


La transformation n'est pas qu'au niveau de l'ambiance des rues. ‏La ville donne l'impression de s'étaler sur plusieurs niveaux. Au ras-du-sol, la vie trépidante et folle des amateurs de fiesta, au-dessus, les travailleurs, les voitures, un peu plus sérieux, et au-dessous, toute une ville souterraine ! D'ailleurs, on le saura pour une autre fois, "Whity', ce n'est pas un point précis, c'est tout un secteur ! Sortir du métro pour aller à "Whity", c'est bien. Mais une fois là, retrouver son chemin s'avère plus compliqué... D'autant qu'on a demandé à des autochtones et qu'ils ne savaient pas eux-mêmes où ils se trouvaient sur le plan. XD


Les lieux où on a pris nos repas étaient vraiment typiques. J'avais l'impression d'être dans "Juliette, je t'aime", je n'attendais plus que le chat qui dirait "Tonton, des boulettes !"
Les tenancières étaient à chaque fois d'une serviabilité incroyable et on a pu discuter un peu, Edgar me montrant le base-ball à la télé et m'expliquant les règles.

Une grande journée et, pour finir, un départ vers Himeji !

lundi 28 mars 2011

Première journée au Japon

Aujourd'hui on a fait notre première journée comme touristes. Ben oui, on est des touristes, et il faut s'assumer... Réveil à 9h difficile, un brin de toilette, et c'est parti pour faire les sites touristiques de la ville. En même temps, Nagoya est connue pour son industrie, pour l'importance que Toyota a pris dans la ville, mais pas vraiment pour son tourisme. Ah, si, il y a quand-même le château de Nagoya avec ses jardins. Nous voici donc partis, à pied, pour le château. Sur la carte ça avait l'air tout près, mais nos pieds ne le voyaient pas de cet oeil... Et voici que nous sommes interceptés en route par la faim. Ce n'est pas très surprenant vu qu'on était partis le ventre vide. L'interception fut si brutale que la recherche de restau s'est résumée à entrer dans le premier qu'on a trouvé. Peut-être pas le moins cher, mais au moins on a bien mangé : tagliatelles fraîches (ou quelque chose qui y ressemble), beignets de crevettes, de poivrons et d'algues, un riz très parfumé et d'autres choses que je n'ai pas compris ce que c'était.


En tout cas c'était très bon, et cette cuisine incite à manger en prenant son temps, ce qui nous change en bien. Et on repart vers le château ! On arrive d'abord dans les jardins, qui sont une invitation à la sieste (on a testé !).


Le château lui-même date du début du 17e siècle, mais il a été retapé après un incendie. D'ailleurs les ascenseurs n'ont pas l'air d'époque. L'intérieur a été transformé en musée, avec une jolie reconstitution d'une rue de village. En ressortant on a trouvé ce monsieur qui faisait un spectacle avec un Rubick's cube. Il l'a résolu derrière son dos !


Ensuite on est repartis récupérer les valises à l'hôtel et les Japan Rail Pass à la gare, mais en marchant par les petites rues plutôt que par les grosses avenues. En route, notre premier cerisier en fleur.


Et là nous sommes repartis en direction d'Osaka. Oui, c'était une journée assez courte, mais c'est qu'on n'est pas encore vraiment remis de notre voyage.


Vous remarquerez la ligne indiquant au sol la position de la file d'attente, et que tout le monde respecte.

Pris sur le vif

Aéroport de Pékin.
Une famille (japonaise ?) de 4 personnes (3 enfants, 1 adulte) joue au shuttlecock.
A la différence du Vietnam, ils ne se le lancent pas au pied mais à la main, comme on se lancerait une balle.
Si un des joueurs manque le shuttlecock, il reçoit une pichenette sur le front de la part de l'adulte. Si c'est l'adulte qui le manque, alors il reçoit une pichenette de la part de chacun des enfants.
L'ambiance est aux éclats de rire. Une petite fille de 3 ans a voulu essayer et cela a suscité des applaudissements.
Toutes les personnes autour regardent avec bienveillance. Personne n'est venu leur demander d'arrêter. Il semble ne faire aucune doute qu'ils feront attention et que rien ne sera cassé.

dimanche 27 mars 2011

Post à quizz

Alors voilà, deux photos quizz : à vous de me dire de quoi il s'agit ! Les réponses arriveront... je ne sais pas quand ! Et si l'un de vous arrive à me donner les deux bonnes réponses, je trouverai bien le moyen de lui ramener un petit lot du Japon. Et si plusieurs d'entre vous me donnent les bonnes réponses, ce sera premier arrivé, premier servi !

Prêt, feu, partez !!!



On change d'heure

Il paraît qu'en France vous venez de changer d'heure. Nous aussi, mais sept heures d'un coup ! (Enfin, en deux fois, mais on ne va pas chipoter...)


Donc comme prévu, nous sommes partis hier matin de Grenoble. Première escale à Paris où on a pu dire bonjour, en courant, à mon frère, et faire une mini-sieste du côté du canal Saint Martin. Puis vers 16h45, donc près de trois heures avant le vol, on part pour Roissy. On croyait être très large, mais c'était sans prévoir les travaux de la RATP. C'est bien notre veine, on dirait qu'ils ont fait exprès de choisir pile les dates de notre voyage !(oui parce qu'au retour aussi, on aura les travaux de la RATP pour compliquer un peu les choses...)


Ça nous a pas mal rallongé le trajet. On a donc un peu couru pour avoir l'avion, mais on a quand-même réussi à avoir deux places côte à côte ! Je ne sais pas si c'est la nouvelle mode dans les avions, mais le petit voyant « accrochez votre ceinture » est resté allumé pendant tout le vol. Évidemment, personne n'en tenait compte.


Dix heures de vol plus tard, nous voici à Pékin, dans un coin tranquille de l'aéroport avec Wifi. On repart pour Nagoya à 17h. D'ici là on vous dit « À bientôt ! »

P.S. : On a posté ce message de Nagoya. Il y avait bien le Wifi gratuit à l'aéroport de Pékin, mais c'était sans compter avec le Grand Firewall...

jeudi 24 mars 2011

L'épopée commence après-demain

(Attention, ceci est un post uniquement informatif. Ceux qui s'attendent à de la littérature, vous pouvez passer votre chemin pour cette fois)

Voilà, plus qu'un jour de travail et nous nous presserons comme jamais pour tout faire rentrer dans les valises !

Au programme samedi :
départ vers 10h de Grenoble >>>> TGV pour Paris >>>>> Arrivée à 13h15.
Là, nous mangerons un bout et nous pourrons nous poser un peu avant notre départ pour Roissy. Décollage prévu à 19h30. Escale de quelques heures à Pékin pour repartir vers Nagoya où nous atterrirons dimanche à 21h. De là, nous rejoindrons l'hôtel, tout près de la gare ferroviaire de Nagoya et nous nous endormirons nous effondrerons comme des masses...

dimanche 20 mars 2011

Furieux ? Pourquoi Furieux ?

Mais non, on n'est pas fâchés. ;-)

Il se trouve simplement que nous faisons, Julie et moi, partie des Furieux. Les Furieux c'est un groupe de copains, et ce qui nous rapproche c'est un certain amour de la danse et le goût des voyages. Il faut dire que le Lindy Hop et les voyages ça va bien ensemble : la scène Lindy est très cosmopolite, et il est fréquent que les danseurs d'une ville invitent ceux du reste de la planète à venir danser chez eux. Ça s'appelle un Lindy exchange, et chez nous, à Grenoble, nous en avons déjà fait. Alors pourquoi Furieux ? Parce qu'« il faut être furieux pour aller danser partout comme ça ! ». C'est qu'à force de nous voir courir entre Prague, Amsterdam, Edinburgh, Budapest, Genève, Châtel Guyon, Bernex, Oxford, le Moyen Âge... certains ont fini par nous prendre pour des fous.

Donc Julie et moi sommes des Furieux. Sans doute pas les plus atteints, mais peu importe, puisque les Furieux c'est avant tout une bande d'amis. Mais si on voyage peut-être moins que d'autres, on s'offre des fois des plus grands voyages. Il y a deux ans, au retour du Vietnam Lindy Exchange, nous nous étions promis de retourner en Asie, et notre choix s'est porté sur le Japon. Le voyage qu'on entreprend maintenant est donc prévu depuis deux ans. La danse n'en est pas la première motivation : on va avant tout pour découvrir un pays, et il est peu probable qu'on y fasse plus d'une soirée dansante. Pourtant cette soirée est importante : ce sera notre seule occasion de rencontrer des Japonais dans une relation danseur-danseur, qui rapproche les gens infiniment plus qu'une relation touriste-autochtone.

Depuis il y a eu la catastrophe. Bien sûr, elle nous a conduit à reconsidérer le voyage, à chercher frénétiquement des informations précises sur la situation, à nous poser des questions... et après avoir pris le temps de digérer tout ça et de réfléchir, nous avons décidé de continuer comme prévu. Vu de loin, ça peut sembler incongru de partir en vacances là bàs, maintenant. Mais qu'en est-il vu du Japon ? Je vous livre en indice deux témoignages que nous avons recueilli de gens qui sont sur place. Le premier est un extrait de la lettre d'information de la Tokyo Swing Dance Society, où Hiro écrit : « Since I don't see any big problem regarding electricity, transportation, and radioactivity level in Tokyo tomorrow, the Swing Sunday of the TSDS will be held on the 20th as usual. Yes, we keep on swinging. » Chez un danseur, cette dernière phrase « we keep on swinging » a une très forte connotation « on continue, on va de l'avant, on ne se laisse pas abattre. » Le deuxième témoignage est celui d'un français vivant depuis longtemps au Japon et à qui j'ai fait part de nos projets de partir malgré tout : « Je suis persuadé que les Japonais seront très touchés que vous mainteniez votre voyage malgré l'alarmisme ambiant. »

Le deux Furieux s'apprêtent à partir !

Partir au Japon maintenant ?

Bonjour à tous !

Comme ceux qui nous connaissent bien le savent, Edgar et moi plannifions depuis 2 ans un voyage au Japon. Au vu des évènements récents, vous êtes quelques-uns à nous avoir déconseillé de partir, voire à nous supplier de rester, bien en sécurité, en France. Nous vous remercions sincèrement de votre sollicitude et nous savons que votre inquiétude s'explique parce que vous tenez très fort à nous, tout autant que nous tenons à vous.

Ci-dessous quelques éléments qu'il nous paraît important de préciser :
  • Nous faisons confiance aux différents organismes qui procèdent sur place à des relevés de radioactivité (le gouvernement japonais, l'AIEA, l'IRSN) et dont les résultats concordent. Nous sommes persuadés que, s'il y avait un risque majeur de santé pour les Japonais, leur gouvernement aurait depuis longtemps ordonné une évacuation massive.
  • Le Japon a la chance d'avoir dans ses travailleurs des hommes dévoués à leur emploi et nous ne doutons pas qu'ils mettent tout en oeuvre pour retrouver et sauver les personnes mises en danger par le tsunami et le tremblement de terre, ainsi que pour minimiser les risques nucléaires potentiels liés à la centrale de Fukushima.
  • Nous avons pu consulter ici une page où apparaît en temps réel le relevé de la radioactivité à Tokyo actuellement (1er encart) et, pour comparer avec une période de référence, un relevé de la radioactivité à Tokyo en Décembre 2010 (2ème encart). En moyenne, à Tokyo, le degré de radioactivité reçu tourne autour des 0,15 µSv/h (18 CPM), ce qui est dans la fourchette basse de la radioactivité naturelle (0,1 à 1 µSv/h typiquement). La dose à partir de laquelle il y aurait éventuellement un danger sanitaire serait de l'ordre de 10 µSv/h (1200 CPM), donc bien en dehors de ce tableau.
  • Plus simplement, nous avons parcouru quelques pages de français (ici, ici ou encore ) vivant au Japon actuellement. Ils relaient le même message : les médias étrangers déforment les informations sur ce sujet. Bien sûr, certains ont perdu des proches ; à Tokyo, il y a moins de trains et il est plus difficile de se fournir en carburant. En dehors de ça, la vie continue, plus calme peut-être. Les Japonais doivent reconstruire toute une partie de leur pays et ils ont déjà commencé.
Après mure réflexion donc, nous avons décidé de maintenir notre voyage au Japon. Nous ne pensons pas nous mettre en danger ce faisant et l'attitude des habitants sur place nous donnent vraiment envie de rencontrer ces personnes si pleines de courage qu'elles peuvent regarder un désastre en face et faire en sorte de garder espoir.

Bien entendu, comme les Japonais sur place, nous serons très prudents, nous suivrons les informations objectives données chaque jour et, s'il y a un risque majeur pour notre santé, nous rentrerons.
Par ailleurs, nous avons transmis notre itinéraire à un portail informatique créé par le ministère des Affaires étrangères, au cas où.

Sur l'image qui suit, vous aurez un aperçu de notre trajet, pour résumer, une ligne entre Tokyo et Hiroshima. Si vous le souhaitez, nous vous transmettrons également par mail notre itinéraire complet avec les noms et les adresses des hôtels auprès desquels nous avons réservé.
Cela ne devrait pas être utile car nous avons prévu ce blog exprès pour vous rassurer. Il sera mis à jour quotidiennement, comportera quelques photos que nous aurons prises et racontera quelle magnifique journée nous passons et quels gens géniaux nous rencontrons.


Nous avons bien l'intention de vous enchanter avec nos petites histoires et de vous rapporter de belles photos à partager lors de nos prochaines retrouvailles.

D'ici là, portez-vous bien et nous ferons de même !


Edgar et Julie